Las sierras de Cordoba
La ville de Córdoba, située au centre-nord de l'Argentine, est la capitale de la province de Córdoba et la deuxième ville la plus peuplée du pays. Célèbre pour son université la plus ancienne du pays (UNC), cette ville qui respire la jeunesse étudiante est également un important centre culturel, économique et financier.
Le plus de cette grande ville est la facilité de pouvoir s'échapper une journée ou un week-end du bruit ambiant quotidien ou encore de l'important trafic routier. A quelques kilomètres du centre de la ville, les "sierras" -chaînes de montagne- de la province de Córdoba sont un vrai bol d'air pour celles et ceux qui recherchent un peu de tranquilité et de nature. En été, beaucoup partent de Córdoba Capitale pour passer des après-midi en famille ou entre amis le long du fleuve réunis autour d'un maté -boisson typique- ou d'un asado -spéciaité argentine-.
Cette galerie photo vous fera voyager dans différents endroits des sierras de Córdoba, toutes aussi dépaysantes les unes des autres ! Alors si vous passez par Córdoba, n'oubliez pas de faire un tour en dehors de la capitale.
Deux pays, deux villes, le même sentiment ...
Villa María
Nevers
La ville fait partie du centre de la province de Córdoba, en Argentine. C'est la troisième ville importante de la région mentionnée. Elle est située sur les rives du fleuve Tercero ou Calamuchita, et compte environ 100 000 habitants.
C'est dans cette ville que mes parents ont grandis et actuellement une grande partie de ma famille y vit. Chaque fois que je pense aux moments que nous avons passés avec ma famille au fil des années, je suis transporté dans cette splendide Villa Maria.
Une grande ville avec une âme de village. Un fleuve qui la traverse et nous offre de magnifiques panoramas. Une ville jeune et remplie d'opportunités. Ma chère Villa Maria.
C'est la capitale du département de la Nièvre, dans le centre de la France. Il y a environ 40 000 habitants. Elle est située au confluent de la Nièvre et de la Loire. Elle se distingue entre autres par son appartenance au chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
De plus, la ville est célèbre car le corps toujours intact de Sainte Bernadette, Bernadette Soubirous ou encore Bernadette de Lourdes y est conservé. D'autres part, la ville a subi de graves bombardements et l'occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Des faits qui ont marqué pour toujours chacun de ses habitants.
C'est à Nevers que mes grands-parents et ma mère sont nés. C'est dans cette ville que mes grands-parents se sont installés. Leur maison est devenue un point de rencontres pour tous les membres de la famille. En pensant à Nevers, je ne peux pas m'empêcher de me souvenir des nombreuses vacances que nous avons passé là-bas avec ma sœur.
Lucie et Alejandro
Ibrahim Maalouf, revient sur les attentats de Paris en 2016
Les attentats de Paris du vendredi 13 novembre 2016 ont ciblé le mode de vie des Français, mais pas seulement… Dans la salle de concert du Bataclan, c’est la musique qui a été touchée en plein cœur. Deux semaines après ces évènements sanglants, en tant que musicien, mais surtout en tant que citoyen, le trompettiste franco-libanais, Ibrahim Maalouf, partage son point de vue et son histoire.
En tant que musicien, comment avez-vous vécu les attentats du vendredi 13 novembre à Paris ?
Je n’ai pas vécu les attentats en tant que musicien, mais comme citoyen français et libanais, car deux jours plus tôt le même scénario s’est produit à Beyrouth, au Liban. J’étais donc choqué et triste, mais pas seulement, parce que je suis musicien et que la musique a été frappée. Je suis juste un musicien qui a un avis de citoyen.
Suite à ces enchaînements d’évènements tragiques à l’échelle internationale, avez-vous l’impression d’entrer dans l’ère d’une Troisième Guerre mondiale ?
Je ne dirai pas ça ainsi, car la guerre est là depuis très longtemps déjà. Mais nous, petits occidentaux vivant à Paris, nous prenons conscience des choses maintenant, puisque nous commençons à être officiellement touchés. En réalité, la guerre a démarré depuis très longtemps. Les pauvres syriens n’avaient rien demandé avant qu’on les plonge dans une situation dramatique. Aujourd’hui, il va donc falloir accepter les conséquences de nos décisions et de la situation géopolitique internationale.
Cette situation va-t-elle influencer votre musique ?
Cela ne changera absolument rien à mon travail. Je suis né dans la guerre civile et ma musique a toujours été liée à une sorte de souffrance générale. Certes, le contexte n’aide pas, mais cela ne va pas spécialement influencer mon travail.
Vous avez quitté le Liban pour la France avec vos parents, mais aujourd’hui encore, portez-vous encore les stigmates de la guerre civile des années 1970 ?
Effectivement, mes parents ont fui la guerre et je suis venu avec eux. Aujourd’hui, une partie de ma famille est en France et au Liban et une autre partie est éparpillée dans le monde. Mais c’est sûr que nous avons encore les cicatrices de cette guerre. Si vous parlez avec des Français qui ont 85 ou 90 ans, ils ont toujours des cicatrices énormes de la Seconde Guerre mondiale, mais ils ont appris à vivre avec. La vie continue, mais les cicatrices restent.
A l’heure actuelle, comment imaginez-vous le futur ?
Dans cette impasse, je suis partagé entre deux sentiments. Ou bien tout doit être radicalement transformé, ou alors il va falloir s’habituer à vivre avec, comme les Libanais le font depuis longtemps. Ils vivent comme si de rien n’était dans un climat de «terreur » où ils savent qu’une bombe peut sauter à tout moment dans la rue. C’est triste, mais la vérité est qu’on finit par apprendre à vivre avec cette peur. Finalement, c’est peut-être ça la chose la plus dangereuse. On s’habitue à tout, y compris à ça...
Pour finir, on ne peut pas parler de terrorisme et de guerre civile sans évoquer le drame syrien. Avez-vous une opinion à partager sur la question syrienne ?
Je suis triste pour tous mes amis et mes frères syriens… Je connais énormément de Syriens et, malgré tout ce qu’on peut dire, les cultures syrienne et libanaise sont extrêmement similaires. Bien qu’il y ait des problèmes politiques entre les deux pays, ce sont des pays frères. Il est donc naturellement triste de voir ses frères vivre dans le chaos, de la même manière, j’imagine, qu’ils étaient tristes de voir ce qu’on a vécu au Liban entre les années 1975 et 1993.