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Le fleuve Huatziroki est en danger

Depuis quelques années, le gouvernement Péruvien a accordé la concession pour le développement d'une activité de production d'énergie à une entreprise privée. Selon les habitants du district de Perené, cette centrale hydroélectrique provoque l'assèchement du fleuve et conduit à la destruction de son écosystème.

En juin 2013, le gouvernement péruvien a émis une résolution par l'intermédiaire de laquelle il autorise l'entreprise Generación Hidraúlica Selva à exécuter les travaux d'exploitation hydrique, avec pour objectif la production d'énergie électrique.

 

Depuis, l'entreprise a commencé les travaux de développement d'une Centrale Hydroélectrique dans la circonscription de Perené, dans la province de Chanchamayo (département de Junín), exploitant les eaux du fleuve Huatziroki jusqu'à la ville.

 

Evidemment, d'après la résolution établie, une étude de l'impact sur l'environnement, par laquelle l'entreprise a détaillé les travaux qu'elle allait réaliser et expliqué qu'il n'y aurait aucunes conséquences négatives sur l'environnement, avait été approuvé.

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D'autre part, la Dirección General de Asuntos Ambientales Energéticos (La Direction Générale des Affaires Environnementales Energétiques) a communiqué qu'il n'y avait aucun peuple indigène ou autochtone présent dans la zone d'influence du projet de la Centrale Hydroélectrique. C'est pourquoi, le projet ne relevait pas des hypothèses d'application de la loi N° 29785, qui exige des consultations préalables avec les peuples indigènes ou autochtones.

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Cependant, acutellement, de nombreuses communautés profitent quotidiennement du fleuve Huatziroki qui se voit affecté sur un parcours d'approximativement 5 kilomètres.

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Selon les habitants, depuis les travaux d'entretien menés à terme par l'entreprise, il y a environ trois mois, le volume de l'eau du fleuve a considérablement diminué, endommageant son écosystème. Différentes espèces de poissons voient leur cycle reproductif se modifier car ils ne peuvent plus nager en amont pour se reproduire à cause du faible niveau d'eau.

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Les communautés autochtones de la forêt amazonienne du Pérou doivent se confronter tous les jours à ce genre de problèmes. Elles sont témoins, chaque jour, de la destruction de l'environnement dont elles ont besoin pour vivre.

 

Le pire de tout est que, d'après ce que les communautés locales nous disent , le gouvernement n'offre aucune réponse et cherche uniquement à poursuivre ses intérêts économiques, sans penser à la protection de la forêt amazonienne. De son côté, l'entreprise Generación Hidraúlica Selva indique que tout est en règle.

 

C'est alors le moment de lutter pour que la voix des communautés soit écoutée. C'est pourquoi l'organisation Frente de Defensa Ambiental Perené (Fredape) s'est créée afin de faire prendre conscience à la population de la thématique actuelle.

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